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Pendant le confinement, le BIC a continué à choyer ses startups

Information updated on 22/10/20

Crise du Covid-19 oblige, le Business & Innovation Centre (BIC) de Montpellier a fait preuve d’agilité pour adapter ses services au plus près des besoins des jeunes entreprises et des créateurs qu’il accompagne.

Focus Commercial organisé par le BIC en visio
Dans l’écosystème de l’innovation, l’agilité n’est pas un vain mot. Le BIC de Montpellier en a fait la démonstration pendant la période du confinement, en adaptant son mode de fonctionnement et ses services au nouveau contexte.

« Dès le 17 mars, nous avons mis en place tous les outils numériques nécessaires pour travailler à distance, animer en ligne notre communauté de 160 entrepreneurs et assurer en visioconférences les prestations que nous proposons habituellement en présentiel », explique Isabelle Prévot, le directrice du BIC.

Slack, Facebook et visioconférences

Regroupant les pépinières d’entreprises Cap Omega, Cap Alpha et le Montpellier International Business Incubator (Mibi), le BIC a donc maintenu le fil avec ses protégé.e.s en utilisant des outils tels que Slack, les groupes Facebook, la visioconférence, etc. Car les jeunes pousses qu’il accompagne étaient elles-mêmes pour la plupart en télétravail.

Pour autant, les pépinières du BIC sont restées ouvertes, non pas au public, mais aux entreprises hébergées. Certaines n’avaient pas pu, en effet, déplacer leurs activités de fabrication et de R&D. Aussi, pour qu’elles puissent continuer à travailler sur place, un dispositif a été mis en place afin de sécuriser les déplacements au sein des bâtiments dans le respect des obligations sanitaires en vigueur : accès aux locaux sur présentation du badge, port du masque obligatoire dans les parties communes, distanciation, sens de circulation à respecter, pose d’écrans de protection des personnels d’accueil, etc.

Trois startups accueillies en avril

Cette nouvelle organisation a permis au BIC d’assurer toutes ses missions. Ainsi, les entreprises et créateurs ont continué à candidater, comme en temps normal.

Grâce aux entretiens et aux comités de sélection réalisés, non plus en présentiel, mais en visioconférences, trois startups ont pu démarrer en avril leur programme d’incubation. Les actions d’accompagnement collectif se sont poursuivies, elles aussi, en ligne. De ce fait, la session en cours de Jump’In Création, le programme de préincubation du BIC, a été menée à son terme.

Des services étoffés

Mieux, le BIC a même étoffé son offre de services. Les Sharing Coffee, qui étaient jusqu’alors mensuels, sont devenus hebdomadaires pendant le confinement. Conçus comme des temps d’échanges, de conseils et de partages d’expérience, ils répondaient particulièrement bien aux attentes de la communauté d’entrepreneurs du BIC en ces temps compliqués.

« La crise a amené de nouvelles problématiques, notamment sur la mise en place du télétravail comme sur les dispositifs d’urgence. Les Sharing Coffee sont une formule idéale pour les aborder », explique Isabelle Prévot.

Les échanges se sont avérés précieux, au point que les Focus, réunions thématiques animées par des experts, se sont eux aussi concentrés sur les problématiques du moment : la levée de fonds en période de crise, les relations commerciales à distance, le repositionnement stratégique, etc. Et l’accompagnement individuel a été assuré de la même manière qu’auparavant.

Depuis le 11 mai, cependant, le BIC reste attentif aux suites de la crise sanitaire. Il s’est mis en position de parer à toute éventualité. Sa nouvelle session de Jump’In Création, qui démarre le 2 juin, a donc été préparée en visioconférence, tout comme le prochain comité de sélection des entreprises candidates au programme d’incubation. Mais, quelle que soit l’évolution de la situation, le BIC est désormais prêt à faire face, ses nouveaux modes de communication et d’accompagnement ayant bel et bien fait la preuve de leur efficacité.

Témoignage

Romain Peroux, un des deux cofondateurs d’INZPOK avec Antoine Breger. Leur société entrée au BIC en décembre 2019 a conçu une plateforme web associant eshop, listes d’envie et carte cadeau/cagnotte, pensée pour les enfants et leurs parents. https://www.inzpok.com/

« Pendant cette crise inédite, le BIC a pleinement joué son rôle »

« Pendant le confinement, le BIC a continué à être dynamique, en nous permettant de suivre des sujets qui étaient liés à la situation que nos entreprises subissaient. Les thématiques proposées étaient diverses et variées, en allant de la gestion RH à la projection commerciale. J’ai donc participé, comme beaucoup d’autres entrepreneurs, aux webinaires et aux Sharing Coffee dont le nombre avait été nettement augmenté. C’était particulièrement intéressant et instructif, car ces rendez-vous ont stimulé l’intelligence collective des entrepreneurs qui y participaient et ils nous ont permis d’avancer. Des collaborations entre startups sont même nées de ces moments d’échanges. Pendant cette crise totalement inédite, le BIC a joué pleinement son rôle, en se mettant à notre service et en mutualisant les forces de chacun d’entre nous. »

Témoignage

Pierre Abadir, CEO de AilesX, une société qui propose une formule attractive de forfaits illimités sur des vols transversaux en jet privé dans le Grand Sud de la France. https://www.ailesx.com/

« Lorsque le confinement a été décidé, le BIC s’est adapté rapidement pour accompagner ses startups. C’est exactement ce que nous attendions. Car, en mars, nous étions en pleine levée de fonds et le confinement a stoppé net le processus dans lequel nous étions engagés. Nous avons alors eu besoin de conseils en matière de financement. Grâce au BIC, nous avons pu échanger en visioconférences avec des banquiers et des fonds d’investissement qui nous ont rassurés et ils nous ont ouvert de nouvelles portes. Le BIC nous a donc aidés à nouer de nouveaux contacts particulièrement utiles. Le chargé d’affaires qui nous suit au BIC était également très présent, toujours disponible. Les Sharing Coffee ont fait le reste, en nous permettant d’échanger avec les autres startuppers . Nous pouvions ainsi nous inspirer des processus que mettaient en place les uns et les autres.. Pendant cette période, le BIC n’a pas fait que s’investir à fond, il a encouragé la solidarité entre ses entreprises. Nous en avions besoin, pour rebondir. »

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