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Ecocean renforce la biodiversité marine

Information mise à jour le 23/07/19

L’entreprise montpelliéraine Ecocean protège les poissons dans leur phase de croissance la plus fragile pour leur permettre de grandir et reconstituer la biodiversité marine. Dernière innovation : un dispositif d’observation des espèces en pleine mer.

Gilles Lecaillon, PDG d'Ecocéan (au premier plan)©Ecocéan

De gauche à droite : Gilles Lecaillon, PDG d’Ecocean, Pierre-Yves Ferot, responsable d’atelier et Sebastien Fonbonne, chargé d'affaire d’Ecocean ©Ecocean

Au large de Leucate et du Barcarès, à l’endroit même où flotteront quatre éoliennes en 2021, Ecocean a installé en juin une bouée métallique qui descend à neuf mètres de profondeur, dotée, sur quatre niveaux, d’habitats variés faits de coquilles d’huître, de bois, de briques… Les très jeunes poissons d’un à deux centimètres, appelés « post-larves », et toutes les formes de vie marine pourront s’y loger durablement. Objectif : observer l’écosystème local, préalable à l’équipement écologique d’un flotteur de la future ferme-pilote des éoliennes flottantes du Golfe du Lyon, chargé de favoriser la biodiversité.

C’est l’un des trente-cinq projets en cours portés par l’entreprise montpelliéraine, le plus souvent avec des partenaires publics et privés d’envergure. Pour la réalisation des éoliennes off-shore, Engie, Principle Power Inc et Eiffage Métal sont à la manœuvre, avec le centre de recherche des écosystèmes marins de l’Université de Perpignan, partenaire scientifique privilégié d’Ecocean.

Des habitats complexes adaptés

Fondée en 2003 par Gilles Lecaillon, cette société spécialisée en restauration écologique aquatique, conçoit et réalise des dispositifs pour la pêche, l’élevage des post-larves, qui, une fois atteint le stade juvénile, sont remis à l’eau pour repeupler le milieu marin côtier. Elle a aussi inventé les Biohuts, habitats complexes adaptés à ces très jeunes poissons, installés dans 27 ports français labellisés « ports propres », dont 25 en Méditerranée, toujours dans l’objectif de reconstituer la biodiversité menacée.

« Les études scientifiques ont démontré qu’il y a deux à dix fois plus de post-larves dans les ports équipés de ces habitats », expose Gilles Lecaillon.


Fort d’un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros et de 14 salariés (2018), l’expert en ingénierie écologique cherche désormais à accentuer son développement international en restant fidèle à sa base montpelliéraine.

« Nous sommes au cœur de notre marché, très proches de nos clients, les ports méditerranéens, et de la plupart de nos sous-traitants, en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur », se satisfait le PDG d’Ecocean.

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